Couvre-feu, pression sur les banquiers, amnistie fiscale.

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pression sur les banquiers

pression sur les banquiers

Il est maintenant 23h, voici un résumé des informations les plus importantes qui ont marqué le 26 janvier 2022 :

Prolongation du couvre-feu et restrictions sanitaires

La Présidence du Gouvernement a annoncé la prolongation des restrictions sanitaires actuellement en place pour une durée de deux semaines. Cette décision est intervenue après une réunion du Conseil ministériel, tenant compte des recommandations du Comité scientifique de lutte contre le virus Corona. Les mesures actuellement en place consistent en un couvre-feu à partir du 13 janvier de 22h à 5h du matin, mis en place par les autorités régionales en fonction du taux de pollution constaté. Les rassemblements dans les espaces ouverts comme dans les espaces clos sont annulés ou reportés.

Qais Saïd reçoit Najla Boden

Le président de la République, Kais Saied, a reçu le Premier ministre Naglaa Boden. La rencontre, reprenant un communiqué de presse de Carthage, a porté sur la situation générale du pays et l’évolution de la situation sanitaire au niveau national. Ils ont également discuté des sujets qui seront présentés à l’ordre du jour du cabinet, prévu pour demain.

Anniversaire des événements du 26 janvier 1978 : Conversations de Saïd avec Taboubi

De son côté, le président de la République a affirmé, dans un communiqué de presse depuis Carthage, que la Tunisie “n’oublie pas ses martyrs” et que “le peuple tunisien a le droit de connaître tous les faits, même après des décennies, et même si certains sont encore animés par la nostalgie de ces jours sombres malgré le martyre de centaines de martyrs malgré la censure et la déformation des faits et de l’histoire. » Le 26 janvier 1978, l’Union générale tunisienne du travail appelle à une grève générale, la première depuis l’indépendance, en protester contre les taux de chômage élevés et la détérioration du pouvoir d’achat et des conditions de vie.

 

Grande pression sur les banquiers pour financer le budget

L’ancien président du conseil d’administration d’Amin Bank et actuel membre du conseil d’administration de l’IACE, Ahmed Al-Karam, a publié une brève mais très importante sur la situation économique et financière de l’État, soulignant : « Il y a une grande pression sur Des institutions financières au financement de l’État », et cela a prouvé que l’approche est très dangereuse et a de graves conséquences pour l’économie nationale. Par ailleurs, la Banque centrale a déjà mis en garde contre les effets négatifs de l’accroissement de l’endettement du secteur public sur le système bancaire sur sa capacité à financer les acteurs économiques.

 

Précisions sur le périmètre de l’amnistie fiscale

Le ministère des finances a publié une note explicative sur le champ d’application de l’article 67 du décret-loi portant loi de finances pour 2022. Cette procédure définit les facilités pour les personnes morales et physiques qui leur permettent de régler les dettes fiscales, les amendes, les condamnations financières , les déclarations de revenus et les infractions douanières non enregistrées ou simplifiées. Le document précise qu’il existe trois domaines d’application : le premier concerne le règlement des créances fiscales, le second concerne le règlement des amendes et condamnations financières, et le troisième concerne le recouvrement et la rectification des déclarations fiscales.