Détérioration de l’état de santé
La Coordination des structures judiciaires a publié un communiqué, soulignant que la santé des magistrats qui poursuivent une grève de la faim depuis le 22 juin 2022, est en danger.
Face à la détérioration de l’état de santé des magistrats, comme le constate le médecin, et afin d’éviter la catastrophe qui pourrait en résulter, la coordination des structures judiciaires appelle le président de la République à revenir sur la décision de révocation arbitraire. Comme dans le décret 35. Elle l’a appelé à ouvrir les portes du dialogue pour résoudre cette grave crise.
En revanche, le pouvoir exécutif porte l’entière responsabilité de toute complication pouvant affecter la santé des magistrats en grève de la faim, soulignant que leur situation est alarmante et qu’ils souffrent d’hypotension et de déshydratation. Pendant ce temps, le juge Hammadi Rahmani souffre d’une grande fatigue et de problèmes rénaux.
Le bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a annoncé qu’un groupe de magistrats parmi les 57 magistrats révoqués par décret présidentiel le 1er juin 2022 ont entamé une grève de la faim au siège de l’association.
Parmi les juges qui ont entamé cette grève de la faim figurent Hammadi Rahmani, Ramzi Bahriya et Muhammad Taher Kanzari.