Sami Ben Slama
Le jeudi 13 octobre 2022, un membre du conseil d’administration de la Haute Autorité indépendante pour les élections, Sami bin Salama, a publié un post sur les réseaux sociaux dans lequel il répondait aux déclarations du vice-président de l’Autorité, Maher Al-Jadidi , qui a dit et indiqué qu’il y a de la “censure” dans la nouvelle loi électorale.
“Franchement, l’Isie est devenu une véritable mascarade, et maintenant ils disent qu’ils ont commis une surveillance et qu’ils auraient dû empêcher les maires et les membres des communes de se présenter aux élections. L’ISIE devrait donc abandonner les nominations pour les maires et les membres du conseil au motif d’un ‘conflit de intérêt’, ou publier une ordonnance Une nouvelle les empêche définitivement de postuler. De tels commentaires d’un panel quatre jours avant l’ouverture des candidatures !!! Sami Benslama a crié, expliquant qu’il est absurde de généraliser l’idée d’un conflit d’intérêts à exclure tous les maires des élections législatives.
“C’est de votre faute, vous ne comprenez rien. Vous n’avez pas mis en place les mécanismes qui assurent l’intégrité du processus (…) qui nous garantissent qu’il n’y a pas d’abus dans les directions régionales de l’Isie (…) ) les choses ne sont pas de bon augure et on peut s’attendre au pire des élections législatives » .
Il convient de noter que Maher Al-Jadidi a fait référence à une suppression dans le décret 55-2022 modifiant la loi fondamentale 2014-16 relative aux élections et aux référendums. Cette omission, selon lui, est liée à l’absence de maires dans la liste des personnes qui n’ont pas le droit de présenter leur candidature à l’Assemblée des représentants du peuple pendant un an avant l’expiration de leurs fonctions. Selon l’article 20, ils sont membres du gouvernement, chefs de cabinet, juges, chefs de missions diplomatiques et consulaires, gouverneurs, premiers délégués, secrétaires généraux de gouvernorats, délégués, maires, imams, chefs de structures et de sports. clubs. Ces électeurs ne peuvent se présenter dans la dernière circonscription où ils ont exercé leurs fonctions pendant au moins un an avant de déposer leur candidature.
“Des omissions peuvent se produire dans des textes juridiques (…) Nous nous sommes appuyés sur l’objectivité et la morale des gens, mais dans la pratique, il s’avère que nous méritions ces abus, et je veux continuer à croire aux bonnes intentions… Nous sommes confrontés une situation réelle, le mal est fait et doit proposer des solutions, notamment pour préserver ce texte et mettre des barrières pour éviter ces abus, ce qui, dans ce cas, donnera à Isie une grande valeur de discrétion par rapport aux dossiers de candidature » a déclaré la personne en charge de ce sujet.