Meloni dit craindre
Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres italien, a annoncé mercredi 22 mars 2023, à la Chambre des députés, que l’Italie faisait de son mieux, par la négociation, coûte que coûte, pour rechercher une solution à la situation en Tunisie avec l’organisation internationale. Fonds monétaire (FMI) évitant ainsi le scénario catastrophe.
Giorgia Meloni a exhorté le Fonds monétaire international à intervenir pour empêcher la Tunisie d’un défaut de paiement qui conduirait à l’émigration de centaines de milliers de personnes, notamment vers l’Italie. “J’en ai parlé hier avec Ursula von der Leyen”, a-t-elle déclaré, selon les médias italiens.
Il est à noter que le journal « Il Foglio », daté du 16 mars 2023, confirme que Georgia Meloni a soulevé la question de la situation en Tunisie avec les chefs d’État des Émirats arabes unis et avec le président israélien, et en a discuté avec le chef d’état. Emir du Qatar. On parle de demandes des ambassades italiennes à Washington et à l’étranger, et d’envois aux responsables italiens du FMI. Le prêt de la Tunisie, “qui est devenu une obsession pour Georgia Meloni”.
Le Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne, réuni le lundi 20 mars 2023, s’est penché sur la situation en Tunisie, notamment après l’adoption par le Parlement européen d’une résolution condamnant les atteintes aux libertés dans le pays.
Le Conseil a d’emblée souligné que “la Tunisie est un partenaire et voisin très proche de l’Union européenne” et que “les développements dans le pays ont un impact direct sur l’Union européenne en termes d’instabilité en Méditerranée”.
Ainsi, le Conseil a renouvelé sa volonté de soutenir le peuple tunisien, mais a souligné la nécessité d’aborder la question de l’État de droit et du respect des droits de l’homme en Tunisie. Il a également réaffirmé qu’il est impératif que les dirigeants tunisiens entreprennent des réformes structurelles et finalisent le programme déjà convenu avec le FMI.
Le Haut Représentant Josep Borrell a également déclaré en marge de la réunion que la fédération craint l’effondrement de la Tunisie et ses conséquences pour le vieux continent, et en l’occurrence les flux migratoires et l’instabilité dans la région…