L’écrivain et journaliste Mohamed Masmouli est décédé, que Dieu ait son âme.

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Le paysage culturel et médiatique a perdu aujourd’hui, samedi, l’écrivain et journaliste Mohamed Messaoudi, décédé à l’âge de 83 ans.

 

Le défunt était connu pour ses écrits poétiques, littéraires et critiques, ainsi que pour sa voix à la radio tunisienne. Il était reconnu par les intellectuels et les journalistes pour sa dévotion constante et son sourire qui l’accompagnait tout au long de sa vie.

 

Mohamed Messaoudi est né dans la ville de Béja en octobre 1940. Il s’est fait remarquer très tôt par son talent à travers ses écrits, ce qui lui a valu le titre de “l’écrivain” depuis son enfance, lorsqu’il était à l’école primaire à Béja. Bien qu’il n’ait lu qu’un seul livre (Le Marchand de Venise de Shakespeare), il a été influencé par les émissions littéraires diffusées à la radio tunisienne, ce qui explique son vif intérêt pour la radio.

 

À Bizerte, où il a poursuivi ses études, l’un de ses professeurs l’a encouragé à envoyer l’un de ses textes au grand poète Mustapha Khraief, qui produisait une émission radiophonique visant à encourager les jeunes écrivains. Il a reçu cet encouragement du grand poète.

 

En 1962, Messaoudi a rencontré le grand écrivain Béchir Salemeh, qui était professeur et rédacteur en chef du célèbre magazine culturel “El-Fikr”, et qui a publié l’un de ses textes. C’est ainsi que son aventure dans le domaine de l’écriture littéraire a commencé, et il a publié ses écrits dans d’autres pages et magazines culturels, ce qui l’a aidé à progresser dans sa carrière et à inclure également des études journalistiques.

 

Messaoudi a fait son entrée dans le monde de la presse et des médias grâce à la radio tunisienne, où le regretté Béchir Ben Salemeh l’a aidé à produire des émissions radiophoniques littéraires. Il était célèbre pour son émission radio “Ce que vous entendez aujourd’hui, vous le lirez demain” sur la radio nationale de 1968 à 1978. Messaoudi était également connu comme l’un des fondateurs du mouvement littéraire avant-gardiste en 1968.

 

Le défunt a continué à contribuer régulièrement à l’enrichissement du contenu de nombreux journaux locaux. Il a également occupé le poste de rédacteur en chef du magazine hebdomadaire “Al-Hadaf” et a assumé différentes responsabilités au ministère des Affaires culturelles.

 

Il convient de mentionner que les funérailles de Mohamed Messaoudi auront lieu demain, dimanche, au cimetière El-Jellaz dans la capitale, après la prière du midi. Le cortège funèbre partira de sa maison dans le quartier de Ghazala.