Le ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens de l’étranger, Othman El-Grandi, a déclaré que la Tunisie se tenait aux côtés de la Libye pour la tenue de ses élections présidentielles prévues le 24 décembre.
Dans une déclaration à l’Agence de presse tunisienne, en marge de l’ouverture de la conférence internationale de Paris sur la Libye, il a ajouté que “la position de la Tunisie est ferme” et “ferme” en faveur du choix du peuple libyen.
Al-Girandi a souligné la nécessité de tenir les élections libyennes à temps (24 décembre 2021) selon la feuille de route qui devrait déterminer l’avenir de ce pays.
L’objectif est de rétablir la sécurité en Libye et de promouvoir la stabilité dans les pays voisins. Le ministre a estimé que “la question de la stabilité en Libye constitue un défi très important non seulement pour les Libyens mais aussi pour les pays voisins et la région méditerranéenne, et a estimé que” l’actuel sommet de Paris organisé par la France, l’Allemagne et l’Italie, quelques semaines avant les élections présidentielles et législatives en Libye, et c’est donc d’une importance majeure.
Selon Al-Girandi, la Tunisie a mené de nombreuses consultations avec les pays voisins de la Libye et suit directement ce dossier en contactant les “frères” libyens à ce sujet.
Le ministre a noté que « les mercenaires étrangers devraient se retirer de Libye, compte tenu du grave danger qu’ils représentent, non seulement pour la Libye et son processus de transition, mais aussi pour l’ensemble de la région.
Le sommet de Paris sur la Libye s’est ouvert jeudi soir dans la capitale française, avec la participation des Nations unies, de l’Allemagne et de l’Italie. Le sommet réunit une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, dont le Premier ministre tunisien Najla Bouden.