Amel Belhaj Moussa ou l’art de rater un passage médiatique !

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Amel Belhaj Moussa

Amel Belhaj Moussa

Le passage de la ministre de la Condition féminine, Amal Belhadj Moussa, à Médicis aujourd’hui, a été marqué par une certaine tension.

La ministre de la Condition féminine, à l’invitation d’Elias Gharbi le 8 mars 2021 via Radio Mosaïque FM, a confirmé qu’à la différence du président de la République, elle soutient l’égalité successorale entre hommes et femmes.

Mais avant d’exprimer cet avis, le ministre a d’abord essayé d’éluder la question en se référant à d’autres éléments qui n’avaient pas de lien réel avec l’affaire, expliquant, par exemple, que la divergence de vues entre les ministres sur la question, n’a servi qu’à enrichir le discussion.

Les tensions se sont quelque peu aggravées lors de la visite médiatique du ministre. Elle s’est sentie mal à l’aise pendant l’émission et la ministre a dû être appelée à sa demande par Elise Gharbi, qui l’a invitée à prendre place dans le studio et à répondre aux questions qui lui étaient posées.

En effet, la ministre a été emportée et a estimé que les gouvernements ont toujours été favorables aux femmes tunisiennes, laissant entendre que l’animatrice tentait de déformer la réalité sur la situation en Tunisie.

Dans son monologue, la ministre a tenté à tout prix de défendre le gouvernement et son projet ministériel, quitte à éluder certaines questions et à choisir celles auxquelles elle voulait des réponses.

Elle a fait valoir, par exemple, que le faible nombre de femmes possédant des terres agricoles n’avait rien à voir avec les inégalités de succession car elles ne représentaient que 5% du secteur.

Elle a également déclaré que les accidents de la route qui causent des décès parmi les travailleurs agricoles ne peuvent être évités qu’en régularisant les travailleurs des transports en leur accordant des avantages financiers. Cependant, “cela ne peut pas arriver à cause de l’instabilité économique”, a-t-elle dit, arguant que “la lutte contre les accidents de la route coûte de l’argent!”.