Le patron du Centre tunisien des finances, Abdelkader Boudriga, a déclaré lors de son passage sur “Express FM”, qu’il existe une sorte de méfiance entre la Tunisie et le Fonds monétaire international, estimant que les choses se sont améliorées avec la récente visite de Jihad Azour.
Abdelkader Boudriga a confirmé qu’il y a des signes positifs qui se sont combinés avec la récente déclaration de la délégation du Fonds monétaire international. Il a ajouté que le plus grand défi est de savoir si le gouvernement sera en mesure de mettre en œuvre le programme de réformes qu’il a adopté lors des négociations avec le Fonds monétaire international.
En conséquence, il a estimé que le degré de confiance avait atteint un niveau raisonnable entre les deux parties, après que le gouvernement eut pris conscience de la nécessité de mener une série de réformes compte tenu de la situation difficile du pays.
L’expert a souligné que les positions du Fonds monétaire international sont toujours fondées sur des données techniques et politiques, considérant que les déclarations politiques servent l’intérêt de la Tunisie, compte tenu de la situation géopolitique internationale.
La délégation du Fonds monétaire international, qui séjournait en Tunisie pour évoquer un éventuel soutien financier du Fonds monétaire international à la politique économique et au programme de réformes des autorités, a terminé sa mission hier, lundi 18 juillet 2022.
A l’occasion, le chef de mission Bjorn Rother a déclaré que les discussions sur un nouvel arrangement dans le cadre du mécanisme de financement élargi (MEDC) pour soutenir les politiques économiques et les réformes des autorités avaient été fructueuses. Il a déclaré qu’ils se poursuivraient au cours des prochaines semaines dans le but de parvenir à un accord au niveau du personnel, ajoutant que tout accord final sur le programme serait soumis à l’approbation du conseil d’administration du FMI.
