Le Président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a garanti, lors de son passage à l’émission Dimanche Presse sur les ondes de Radio Med qu’il était interdit de voyage sans qu’il n’y ait de décision judiciaire à son rencontre jusqu’à ‘à l’heure actuelle.
“J’ai été informé que je faisais l’objet d’une procédure S8, et non d’une S17. Cela indique qu’il existe une décision de justice m’empêchant de voyager. J’ai consulté le tribunal et il n’y a pas de décision à cet effet.” Fadel Abdel Kafi confirme qu’il est un opposant politique, mais il restera toujours du côté de la Tunisie. “Le fait que je sois dans l’opposition ne signifie pas que je frapperai toutes les politiques du pouvoir en place. Je pourrai applaudir toute bonne réalisation au profit du pays. L’intérêt de la Tunisie passe avant tout et c’est notre but ultime.”
Le président d’Horizons Tounes a indiqué que la situation économique et sociale ne peut être résolue sans une vision stratégique globale. Commentant la crise environnementale dans la ville de Sfax, il a ajouté que “l’Etat doit faire preuve de courage et de maîtrise pour qu’il puisse trouver des solutions aux problèmes les plus épineux”. L’État est faible et il n’y a pas de décision gouvernementale audacieuse. L’État possède des terres domaniales. Il aurait pu en installer un pour en faire un centre de recyclage. Nous ne pouvons pas laisser la situation entre les mains des citoyens pour prendre une décision aussi délicate. L’État doit prendre les choses en main, prendre des décisions courageuses et exercer un contrôle. Mais cela ne peut se faire sans planification et études préalables. Cela n’a rien à voir avec la dictature, mais c’est la gestion des affaires de l’État.