Fadhel Abdelkefi : je n’ai pas peur !

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Fadhel Abdelkefi

Fadhel Abdelkefi

Le mardi 14 février 2023, le président d’Ofoq Tounes, Fadel Abdel Kafi, a relaté les récentes arrestations.

Au micro d’Amine Dbibi de l’émission Cappuccino sur Radio Cap FM, l’homme politique a exprimé sa vive inquiétude face à l’affaire de complot contre l’Etat et les récentes arrestations.

“On voit des politiques arrêtés comme on les a vus, on a écouté leurs avocats parler des procédures, tout ça fait qu’on ne peut pas répondre, sinon on va répondre au hasard, d’autant plus que ces arrestations ne sont pas liées et chacune a ses propres raisons (terrorisme , corruption financière, martyrs, etc.) Il a dit que ce chaos que nous traversons ne fera qu’aggraver la situation politique.

En réponse à une question de l’animateur, le patron d’Afek Tounes a déclaré : « Je n’ai pas peur parce que je ne fais pas de politique en secret, dans des salles obscures, ou dans les coulisses. Je fais de la politique au grand jour. Je suis à la tête d’un parti politique respecté pendant onze ans, que les gens le veuillent ou non, que vous ayez convaincu nos idées ou non… C’est une autre histoire ! La politique est entrée par la porte par laquelle les gens doivent entrer. J’étais dans le secteur privé. J’y ai servi la Tunisie pendant 25 ans.

J’ai étudié en Tunisie au primaire et au secondaire, puis je suis parti étudier à l’étranger pendant un an. Cinq ans et puis je suis retourné passer toute ma vie en Tunisie. Je considère que je connais la Tunisie et ses problèmes économiques. Je été appelé à rejoindre un gouvernement d’union nationale, et malheureusement j’y suis resté quatorze mois et puis j’ai démissionné. Je suis revenu pour une question de politique. Je ne me suis pas caché. Je n’ai pas peur. Je présente mes idées aux Tunisiens Et je Je suis dans le pays à cet effet. Nous proposons nos problèmes mais aussi des solutions à nos concitoyens et nous écoutons des experts et des professionnels de différents secteurs.

Il ajoute qu’il a l’impression que nous sommes sous le règne de la République de Facebook, où la justice est la fonction et la force de Facebook, faisant référence aux insultes et aux attaques auxquelles sont exposés les personnalités publiques, les partis politiques et les médias. Et de répondre à l’insistance de l’animateur : “Oui, les Tunisiens, moi y compris, ont peur pour l’avenir de leurs enfants. Des choses sérieuses circulent sur les réseaux sociaux, mais ce ne sont pas la vérité. Seule la justice peut mener la bataille et elle peut rendre des jugements après un procès équitable.

 

A une question du chroniqueur Mohamed Boughalib sur sa réaction face aux différentes situations que le pays a traversées s’il dirigeait la Tunisie, Fadel Abdel Kafi a par exemple répondu qu’il ne se serait pas ingéré dans le cours de la justice dans l’affaire Amira Al-Berwi, parce qu’il considère que la justice c’est le pouvoir.