Mekki répond à Abir
Le leader du Mouvement populaire, Heikal Makki, a indiqué, lors d’une intervention sur Diwan FM, que son parti n’a aucune leçon à recevoir en matière de souveraineté nationale, de Abeer Moussa et du Parti libéral démocrate notamment.
« Que le leader Habib Bourguiba ait une photo d’Atatürk dans son bureau ou qu’il soit un ami de Mendès France, ou même qu’un jeune homme agite un portrait de Guevara ne signifie pas qu’ils manquent de patriotisme ou qu’ils ne respectent pas la souveraineté nationale. le Mouvement populaire est prêt à donner son sang pour ce pays et oui nous avons de nombreuses relations avec de nombreux amis dans des partis armés dans d’autres pays, dont la Chine, le Venezuela, l’Algérie, et nos relations entretenons-nous pour le bien de notre pays et de notre souveraineté .”
Et plus tôt dans la journée, la cheffe du Parti libéral démocrate, Abir Moussa, a annoncé, lors de son intervention sur Express FM, que les opposants aux États-Unis d’Amérique en Tunisie se livrent une guerre par procuration, critiquant les déclarations du chef de le Mouvement populaire, Haikal Makki. Elle a dit : N’avez-vous pas honte de parler de souveraineté nationale ? Zuhair Maghzaoui défend-il la souveraineté nationale ? L’image de Gamal Abdel Nasser, qui est au siège du parti, et la référence idéologique nassérienne dont le parti se réclame prouvent clairement la loyauté envers un autre pays.
Heikal Makki s’est dit surpris d’être critiqué pour l’impérialisme américain, ajoutant que son parti n’avait jamais rencontré d’ambassadeurs pour inciter contre son pays, inciter le Fonds monétaire international ou même inviter des pays à aider à régler des différends internes ou à mentir sur le pays. sa tête.
Nous rencontrons des diplomates dans le cadre de la loi et informons le Département d’Etat du lieu, de la date et du contenu de la rencontre, nous agissons ainsi dans l’intérêt du pays. Et nous croyons que pour notre souveraineté et pour notre propre bien, nous devrions nous tourner un peu vers l’Est et cela ne veut pas dire rompre nos relations avec l’Ouest mais l’Est peut être bon pour notre économie, notre État et notre peuple.