Le président du Conseil des affaires tuniso-africain, Anis Jaziri, a dénoncé mardi lors de l’exposition du MIDI, “l’échec de l’État à soutenir les entreprises tunisiennes qui ont souffert de la crise du Covid-19″ et l’échec à mettre en place un programme pour sauver leurs entreprises de la faillite.
Il a appelé à la nécessité d’aider ses entreprises qui souffrent de la détérioration des conditions, notamment après la publication d’une note de l’agence de notation américaine Moody’s, qui aggravera encore la crise, en ce qui concerne son accès au crédit. .
« En tant qu’acteurs économiques, nous ne réclamons pas de grandes réformes (…) nous voulons juste un profit rapide, éliminer la bureaucratie, modifier la loi sur les changes par l’intermédiaire de la banque centrale et améliorer le climat des affaires dans le port de Radès (…) Tout cela encouragera l’investisseur », a-t-il expliqué.
Dans un contexte connexe, Anis Jaziri a déclaré que le Conseil des affaires tuniso-africain est très préoccupé par le budget 2022, car il n’a aucune information à ce sujet concernant les impôts, expliquant : « Toute augmentation des impôts éliminera la plupart des entreprises existantes. Quitter la Tunisie pour les autres pays.”
L’invité du programme Medi Show a appelé à la nécessité de constituer un comité d’experts au plus haut niveau, composé d’anciens ministres des finances et d’experts, pour restructurer le budget et trouver des solutions pour réduire les dépenses de l’État, encourager l’investissement et ouvrir des portes. pour les jeunes.
Il a souligné que si des solutions urgentes ne sont pas trouvées pour aider certaines petites et moyennes entreprises à se financer, elles seront contraintes de fermer, ce qui entraînera la perte de milliers d’emplois.