Le Front de salut national ne reconnaît pas le prochain parlement

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Le Front de salut national

Suite à l’annonce des résultats du second tour des élections législatives, le Front de salut national a tenu une conférence de presse pour exprimer son opposition à l’opération du président Kais Saied. Le chef du Front de salut national, Ahmed Najib Chebbi, a confirmé que le prochain parlement ne le reconnaîtra pas, ni par les citoyens ni par les forces politiques du pays.

Ahmed Naguib Al-Shabi a confirmé la détérioration de la situation économique du pays. Il a souligné l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. Il a estimé que le chef de l’Etat, Kais Saied, cherchait à consolider son contrôle sur le pays plutôt que de s’attaquer à ces problèmes. Ahmed Najib al-Shabi l’a décrit comme un tyran et a estimé que Qais Said cherche à établir une fausse légitimité. Ceci est en contradiction directe avec la constitution de 2014 et sa légitimité, à laquelle le Front de salut national est resté lié.

Ahmed Najeeb Al-Shabi a appelé à des élections anticipées. Evoquant les poursuites intentées contre sa compagne, Shaima Issa, il a appelé l’establishment militaire à ne plus poursuivre les opposants politiques de Kais Saied. Il a souligné l’importance du respect de la loi.

“La balle n’est pas dans le camp de Kais Saied ! Kais Saied n’entend pas… et ne conclut rien. Il considère qu’il ne s’est rien passé aujourd’hui… Les résultats d’aujourd’hui représentent le verdict final et définitif qui témoigne de l’échec des élections. .. Nous n’attendons rien de Kais Saied… J’en profite pour m’adresser à l’Union Générale Tunisienne du Travail et à la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme en leur expliquant que nous sommes tous dans le même bateau… et que ils arrêtent de diviser les Tunisiens en politiques et apolitiques… la solution réside dans une nouvelle direction politique… nous ne devons pas nous venger de nos adversaires… ceux qui sont au pouvoir doivent être poursuivis… mais nous ne devons pas utiliser un réservoir pour empêcher l’accès au Parlement.