Le SNJT
Le lundi 19 septembre 2022, le Syndicat national des journalistes tunisiens a publié un communiqué appelant au retrait de la loi sur la cybercriminalité publiée à El-Jourt le vendredi 16 septembre 2022.
Le syndicat a indiqué que certaines peines et sanctions – notamment celles liées à la diffusion de fausses informations et rumeurs sur les réseaux sociaux – étaient “excessives”, et a estimé que la loi sur la cybercriminalité était “disproportionnée” et “contraire” aux dispositions de la loi. Article 55 de la constitution de 2022. L’article susmentionné interdit toute restriction aux droits et libertés garantis par la constitution, sauf dans les cas prévus par la loi et pour des raisons liées à la sécurité nationale.
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens n’a pas manqué de traiter avec la Présidence de la République, et de s’assurer que les autorités ont délibérément, à plusieurs reprises, répandu des rumeurs et empoisonné pour orienter l’opinion publique ou provoquer une déviation.
Il a mis en garde contre les risques posés par la loi susmentionnée, notant qu’elle représente une excuse pour l’autorité existante pour se soustraire aux lois et décisions réglementant le secteur des médias. Décret 115 en particulier.
Il a souligné que la loi sur la cybercriminalité confirme l’orientation de l’autorité existante, qui vise à établir un système politique et législatif qui porte atteinte aux libertés et aux droits et prive les citoyens de leur droit à la liberté d’expression et de publication.