A l’issue de la date limite de dépôt des candidatures pour les élections législatives de décembre, jeudi 28 octobre 2022, la circonscription Afrique était la seule à n’avoir reçu aucune candidature.
C’est ce qu’a dit le porte-parole de la Haute Autorité indépendante pour les élections, Muhammad Tolili Mansouri, qui a indiqué que 1 429 dossiers ont été déposés au total.
Concernant les circonscriptions à l’étranger, France 3 et le reste des pays européens enregistrent 5 nominations, 3 pour l’Allemagne et les pays arabes, 2 pour la France et 2 pour l’Italie, et une nomination pour l’Australie et les Amériques.
Quant au cas où la circonscription n’obtiendrait aucune nomination, la question a déjà été soulevée, et donc l’ISIE a confirmé que dans ce cas, des élections partielles seront organisées après l’annonce des résultats définitifs. Le vice-président de l’autorité, Maher Al-Jadidi, ou son porte-parole, Muhammad Talili Mansouri, ont confirmé, lors de diverses déclarations médiatiques, que la législation en vigueur donne à l’autorité le droit de procéder ainsi.
Cependant, la loi organique n° 2014-16 du 26 mai 2014 relative aux élections et aux référendums, telle que modifiée et complétée par le décret-loi du 15 septembre 2022, n’a pas abordé ce cas de figure. Aucun article du texte dans sa forme initiale ou après l’amendement, suite à l’introduction du nouveau système de vote unique et de circonscription électorale, ne traitait de l’absence de candidats.
La question des postes vacants pour les députés qui ne pourraient pas continuer à exercer leurs fonctions électives a été abordée. Elle était régie par l’article 34 qui stipule :
“En cas de vacance définitive d’un siège à l’Assemblée des représentants du peuple, des élections législatives partielles sont organisées dans la circonscription respective dans un délai maximum de trois mois à compter de la date du constat. L’Assemblée informe immédiatement l’Autorité de la vacance qui s’est créée.
Des élections partielles ne peuvent être tenues pour combler la vacance permanente si la vacance survient dans les six derniers mois du mandat.
Les postes vacants permanents sont :
– la mort,
Obstacle absolu,
– Démission d’un membre de l’Assemblée populaire,
La chute de l’État par une décision de justice définitive confisquant les droits civils et politiques,
– La disparition du mandat conformément aux dispositions des articles 98 et 163 de la présente loi.
Perte de mandat pour retrait de confiance.