La Chambre nationale des chauffeurs de taxi, affiliée à l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), a organisé une marche de protestation, mardi 8 novembre 2022, devant le Palais de la Kasbah. Ce mouvement pourra s’accompagner d’un sit-in ouvert aux chauffeurs de taxi si les autorités de régulation n’acceptent pas leurs demandes
Au micro d’Hatem bin Amara dans l’émission Sabah Al-Ward de la chaîne Al-Jawhara FM, l’officier de liaison de la salle, Khaled Al-Dhawafi, a expliqué le jour même les raisons de ce mouvement de contestation.
Al-Dhawafi a expliqué qu’il existe un vide juridique de deux ans qui ne permet pas aux gouverneurs de délivrer de nouvelles licences pour le transport non réglementé, y compris les taxis individuels.
Les professionnels réclament donc la publication du décret qui remplace le décret 2202 réglementant ce processus.
La précision est que le décret est prêt et qu’il a été soumis il y a deux mois à la présidence du gouvernement pour approbation lors d’un conseil des ministres, mais rien n’a été fait. Par conséquent, les professionnels exigent un strict respect par les autorités d’une date de publication précise.