Les imprimeurs
Le Syndicat des fabricants de manuels scolaires de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) organise une marche de protestation avec la participation des employés de la presse de l’Utica le mardi 26 avril 2022 à 10 heures devant le Musée. Palais de la Casbah.
La réaction est intervenue après que le ministère de l’Éducation nationale a refusé d’écouter les revendications des professionnels et des travailleurs réclamant la suspension de l’appel d’offres international pour l’impression des manuels scolaires.
Grave désaccord Les imprimeurs tunisiens de la CNP s’étaient opposés sur ce sujet, et campaient chacun sur leurs positions respectives, ce qui a conduit à cet appel d’offres international. Le ministère de l’Éducation a indiqué dans un communiqué du 1er mars 2022 que le coût d’impression des manuels scolaires prévu dans le budget du ministère s’élevait à 28,3 millions de dinars (dont 4,3 millions de dinars de compensation) pour l’année scolaire 2021-2022. En revanche, le coût présenté par les résultats de l’appel d’offres pour l’année académique 2022-2023 s’est élevé à 63 millions de dinars (dont 18 millions de dinars en compensation).
La même source a affirmé que la CNP n’a pu accepter aucune des offres des imprimeurs tunisiens. Cela affectera l’équilibre financier du centre et conduira à une augmentation de 30% du prix de vente des manuels scolaires ou l’obligera à contracter un emprunt.
De leur côté, les imprimeries tunisiennes ont souligné que cette mesure constitue une réelle menace pour la pérennité du secteur.
Le 7 avril, les choses se sont encore compliquées avec l’annonce qu’une entreprise turque avait remporté l’appel d’offres international lancé par le Centre national de l’éducation (CNP) sur le sujet.