L’ISIE
Force est de constater que les Tunisiens vivent dans une véritable farce et marginalisation des différentes institutions étatiques et des personnalités politiques.
On se souvient encore de ce comité consultatif de Sadok Belaid qui devait rédiger une constitution. La composition de cette commission a été publiée au Jort, mais son projet de constitution a été jeté à la poubelle pour être remplacé par celui rédigé par le président de la République seul.
Il a réitéré en septembre avec la loi électorale que Kais Saied a transmise à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) pour consultation mercredi 14 septembre.
A la surprise générale, le 15 septembre, le président de la République publie la nouvelle loi électorale au Jort sans attendre l’avis de l’ISIe.
Farouk Bouaskar et ses membres indépendants peuvent exprimer l’opinion qu’ils souhaitent et elle ne sera pas prise en compte, comme ce fut le cas pour Sadouq Belaid.
De quoi faire rire de nombreux internautes tunisiens sur les réseaux sociaux, qui se moquent depuis ce matin de l’instance dite indépendante.
Parmi celles-ci, on note la justesse de Samir Dilo qui écrit : “Pendant ce temps, l’Isie prépare encore son avis sur le projet de loi électoral (…) #supérieur et #indépendant”.