Pétition pour accélerer
Plusieurs associations et acteurs de la société civile ont appelé, dans une pétition publiée, à accélérer le procès de l’ancien député et ministre, Mehdi Ben Gharbia, détenu depuis octobre dernier, sur fond d’affaire administrative et la corruption financière.
Les signataires ont exigé qu’un procès se déroule conformément aux dispositions de la loi, sans acharnement ni représailles. Ils ont exigé sa libération immédiate si son innocence est prouvée.
Ils ont également reproché aux autorités tunisiennes la détérioration de son état de santé après sa grève de la faim.
Parmi les signataires, on note, entre autres, la Commission pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) ; Droits euro-méditerranéens en Tunisie, Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme ; Bouchra Belhaj Hamida ; Mohieddine Charbab. Kamel Jendoubi, Masoud Ramadani, Khamis Al Shammari, Rami Salehi, Sana bin Ashour, Mohammed bin Saeed, Dhuhair Belhassan. Yousra Fross Waheed Al-Ferchishi Jamal. Salwa Al-Sharafi, Alia Sharif Shammari ; Samir Al-Tayeb Khadija Sharif Naziha Rajiba Fatima Bouamid Malik est aveugle…
La chambre d’accusation de la cour d’appel a décidé de renvoyer l’affaire de l’ancien ministre et député Mehdi Ben Gharbia devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Sousse 1.
L’ancien ministre et député a été arrêté pour blanchiment d’argent. Ne trouvant rien à lui reprocher, le juge d’instruction a décidé de le relâcher.
Par la suite, le ministère public a interjeté appel, qui a été approuvé par la chambre d’accusation de la cour d’appel, et l’affaire a été renvoyée au juge d’instruction du tribunal de première instance de Sousse 1 pour qu’il poursuive ses travaux.
Faute de preuves, le juge chargé de l’affaire a de nouveau ordonné la libération de Mehdi Ben Gharbia, mais le parquet a de nouveau fait appel.
Homme politique dans son sixième mois de détention à la prison d’Al-Masaden. La note de dépôt délivrée par le juge d’instruction n’a pas été renouvelée et est arrivée à expiration. Mais l’administration pénitentiaire a refusé de le libérer. En conséquence, il est détenu illégalement puisque les délais de détention sont dépassés.
Il convient de noter qu’il a entamé une grève de la faim de 54 jours pour le priver de son droit à des visites régulières et à rencontrer son enfant et sa sœur. Puis sa défense a condamné la décision de l’administration des prisons et de la réhabilitation et l’a accusé de harcèlement et de persécution.