Quand Amira Mohamed
Amira Mohamed, vice-présidente de l’Union nationale des journalistes tunisiens, a nommé la représentante Fatima Mesdi à sa place dans le rôle des médias et des journalistes. L’élu était présent le 15 mars 2023, sur le plateau de l’émission “RDV9” de Malek Bakary sur Atesia TV.
« Le discours de la députée est dangereux… Elle s’est donné le droit de diviser les journalistes entre patriotes et traîtres. Nous rejetons cela. Si elle a des preuves de trahison envers les journalistes, qu’il le montre ! Elle a ajouté qu’elle fréquentait leurs groupes… Elle a fait le tour des médias privés lorsqu’elle était députée. Aujourd’hui, les médias se divisent en apparitions à la radio et à la télévision.
Amira Muhammad a déclaré que Fatima Masdi n’était pas habilitée à décider de l’avenir de la relation entre les médias et le parlement. Elle a critiqué l’adoption par le pouvoir exécutif d’une proposition qui affecte et nuit à l’image de la Tunisie. Amira Muhammad a qualifié de honteuses les photos des journalistes bloqués devant le Parlement.
Répondant à une remarque faite par l’élu des journalistes d’Al Jazeera, Amira Mohamed a déclaré : “L’Etat et le pouvoir exécutif ont accordé des autorisations à ces journalistes… Il n’y a pas d’ordonnance judiciaire les empêchant de travailler. L’accréditation a été accordée par la Présidence de le gouvernement. Les internationaux en Tunisie sont des Tunisiens… Malheureusement, vous vous exprimez dans quelque chose pour lequel vous n’êtes pas bon, et puis il y a d’innombrables erreurs… Vous avez porté atteinte à l’image de la Tunisie et des citoyens tunisiens. Vous auriez dû défendre eux au lieu de leur faire du mal… Vous n’avez qu’à être à la hauteur et améliorer vos performances Les journalistes ne sont pas obligés d’embellir le Parlement !
Pour rappel, tous les médias nationaux et internationaux se sont vu refuser l’accès à la première session plénière du nouveau parlement, à l’exception de la télévision nationale et de l’Agence Tunis Afrique Presse. Fatima Massadi a confirmé, dans un communiqué remis le lundi 13 mars 2023 à l’agence TAP, qu’un certain nombre de députés ont décidé d’autoriser la seule présence des médias publics pour couvrir la séance d’ouverture du nouveau parlement. Des dizaines de journalistes se sont retrouvés coincés devant l’Assemblée des représentants du peuple sans avoir de véritables explications à ce sujet.