Sami Tahri à Ridha Belhaj
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, Sami Tahiri, a publié un cas sur sa page Facebook en réponse à l’attaque du membre du Front du salut Rida Belhadj, soulignant qu’il n’était pas surpris par ses déclarations.
Sami Tahiri affirme qu’il n’a pas évoqué le front en raison de sa qualité personnelle, mais en raison de sa qualité de porte-parole officiel de l’Union générale tunisienne du travail, “j’ai seulement exprimé les positions de l’Union générale tunisienne du travail énoncées dans ses communiqués de presse, ainsi que les déclarations des dirigeants. Alors qu’il [NDLR : Reda Belhaj] Il veut intervenir et faire croire à ses fans que j’exprime une position personnelle.
Le dirigeant syndical affirme n’avoir évoqué le Front du salut qu’après les affirmations du dirigeant du Front et de certains de ses membres selon lesquelles ce Front bénéficie du soutien de l’Union générale tunisienne du travail et qu’ils formeront avec lui un gouvernement du salut. “Comme nous n’avons pas répondu à leur mensonge, ils l’ont considéré comme une approbation tacite.”
Et de poursuivre : « Ce front, avec ces étranges composantes, prétend défendre la démocratie, tout en comptant parmi ses membres ceux qui ont excellé à détruire la démocratie. L’UGTT n’a pas besoin d’une base politique, car le nombre d’ennemis dépasse de loin le nombre d’amis. Les “amis” qui ont préféré le silence quand leurs “alliés d’aujourd’hui” ont sommairement exécuté les syndicalistes. Mai Reda Belhaj sait que les alliés de l’Union générale tunisienne du travail sont stables et ne changent pas en fonction de la situation.
Sami Tahiri est revenu sur le site de l’UGTT concernant la date du 25 juillet, soulignant que cette position était claire. “On a senti que c’était une opportunité. C’est une position qui soutient un processus, pas une personne. L’UGTT n’a pas manqué de critiquer les ratés en faisant pression pour un rétablissement bien sûr et en refusant de revenir au système du 24 juillet.”