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Dans un communiqué publié, l’Union générale des étudiants tunisiens a exprimé sa déception face à la tournure des événements depuis le 25 juillet, date à laquelle le président de la République a annoncé les mesures exceptionnelles.
Le syndicat s’est dit déçu du projet de constitution présenté par le président de la République, qui sera soumis à référendum lundi prochain. Elle a expliqué qu’elle avait espéré que le président de la République terminerait sa carrière en établissant un plan clair de réformes économiques et sociales qui exprimerait la véritable volonté du peuple, mais au lieu de cela, il n’a fait que des promesses en l’air.
“L’autorité actuelle a continué à jouer le rôle d’un serviteur qui obéit aux diktats des puissances impérialistes mondiales, en particulier le Fonds monétaire international, tout en maintenant le système qui protège les intérêts capitalistes en l’absence totale de toute orientation qui sert les intérêts marginalisés et les pauvres collectifs, tout cela s’ajoute à la répression policière comme les agressions qu’ont subies hier de nombreux manifestants.” L’Union générale tunisienne de Tunisie a annoncé sa condamnation des violations commises hier par la police contre les manifestants qui protestaient contre planifier.
Le syndicat a critiqué le texte du projet de constitution de Qais Said, notant l’absence de toute approche économique et sociale qui réduirait les politiques d’appauvrissement et de marginalisation. Cependant, il a pris soin de ne pas donner de mot de passe à ses affiliés, les laissant libres de choisir de participer ou non au référendum.