- Des sources bien informées ont indiqué à Mosaique FM que l’Unité nationale de recherche sur les crimes terroristes avait réussi à démanteler un réseau impliqué dans la vente de documents prouvant la nationalité tunisienne à des Syriens soupçonnés de terrorisme.
Ces derniers reçoivent des cartes d’identité et des passeports d’une valeur de 40 000 $ ou plus.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enquête a débuté en 2018, en coordination avec la justice.
Des recherches ont montré que la vente de la citoyenneté tunisienne a eu lieu dans les missions diplomatiques tunisiennes au Liban et à Damas, en Syrie. La première opération de ce type a été signalée en 2016.
Le réseau, qui comprend des éléments des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice, ainsi que des Services communautaires et de l’Identité judiciaire de l’Intérieur, est dirigé par un citoyen tunisien d’origine syrienne.
Ainsi, le premier élément bénéficiant de la carte d’identité et du passeport tunisien s’est déplacé dans l’espace européen, et surtout, dans les pays qui surveillent de près l’entrée des Syriens sur leurs territoires.
Selon les éléments de cette enquête, le procès d’un ancien consul de Tunisie à Damas avec des employés du ministère des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice, outre « Tout », qui est chargé de rechercher des Syriens souhaitant obtenir la nationalité tunisienne, est toujours en procès. .
Le document de nationalité tunisienne, délivré par le ministère de la Justice, n’est pas du tout enregistré dans la base de données pour éviter la détection de trafic.
D’autres partenaires sont recherchés en coopération avec les agences internationales de sécurité.