La Société civile crie
Des organisations professionnelles et de défense des droits de l’homme ont appelé à la libération du journaliste Khalifa Al Qasimi, qui a été arrêté après avoir publié sur la radio Mosaïque FM des informations sur des arrestations soupçonnées d’activités terroristes.
Dans un communiqué commun publié samedi, les organisations et structures professionnelles se sont déclarées prêtes à agir pour défendre la liberté de la presse et d’expression et lutter contre les tentatives d’imposer des restrictions pour quelque motif que ce soit.
La personnalité médiatique de Mosaïque FM, Khalifa Al Qasimi, a été entendue vendredi par la Cellule nationale d’enquête sur les crimes terroristes pour suspicion d’avoir commis un crime sur la base de l’article 24 de la loi n° 26 de 2015 du 7 août 2015 relative à la lutte contre terrorisme et répression. blanchiment d’argent.
Le journaliste avait refusé de révéler ses sources d’information, se référant au décret-loi n° 2011-115 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de la presse, de l’impression et de l’édition.
Il a été placé en garde à vue pendant 5 jours à des fins d’enquête. Le rédacteur en chef de Mosaïque FM reste libre et doit être de nouveau interrogé avec un autre journaliste radio.
Les organisations ont considéré que le placement de Khalifa Al Qasimi en garde à vue pour avoir refusé de révéler ses sources porte atteinte à la confidentialité des sources. Ils estiment que traduire des journalistes en justice sur la base de la loi anti-terroriste fait partie d’instructions politiques destinées à les intimider et à faire taire la presse.
Les organisations et structures professionnelles ont exprimé leur plein soutien au journaliste Khalifa Al Qasimi et ses collègues qui ont été jugés dans la même affaire, exprimant leurs inquiétudes que ces poursuites visent directement Radio Mosaïque FM et la liberté de la presse en Tunisie.
Cette déclaration a été signée par l’Union nationale des journalistes tunisiens, l’Union générale des médias de l’Union générale tunisienne du travail, l’Union tunisienne des médias associatifs, l’Union nationale des radios privées, l’Union tunisienne des journaux et la Chambre nationale de la télévision privée. . Channels, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDS), l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et Reporters sans frontières.
Selon Sami Nasri, membre du Conseil exécutif du Syndicat, les journalistes ont organisé samedi matin une marche de protestation dans la Cité de la Culture, pour protester contre la décision d’emprisonner Khalifa Al Qasimi par la police.