L’assassinat de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh aux mains des forces d’occupation israéliennes à Jénine en Cisjordanie a secoué la scène médiatique nationale, ainsi que la scène arabe.
Cependant, le président Kais Saied n’a enregistré aucune réaction. Habituellement, cet entretien est long sur la question palestinienne, car le chef de l’Etat n’a pas dit un seul mot sur l’assassinat du journaliste, qui a ébranlé l’opinion publique. Il n’a pas manqué non plus d’occasions puisqu’il a doublé les matches aujourd’hui. Il a même eu l’occasion de dénoncer cet assassinat lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, mais il n’a évoqué les fondements de la politique étrangère tunisienne et ses principes de non-alignement qu’en référence à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Qais Saïd a toujours fait de la cause palestinienne un de ses atouts, même après son ascension à Carthage. On se souviendra de son discours enflammé de la Nuit du pouvoir, lorsqu’il a interpellé les familles des martyrs et blessés de la révolution et des attentats terroristes, en faveur de la Palestine, et saisit cette occasion pour dénoncer les attentats des forces d’occupation israéliennes.
La position tunisienne a été résumée dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères “condamnant” l’assassinat des forces d’occupation israéliennes, la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh.