Farouk Bouasker
Le chef de la Haute Autorité indépendante pour les élections (Issa), Farouk Bouaskar, lors de son allocution, est revenu sur le litige opposant un membre de l’Autorité, Sami bin Salama, à l’autorité.
Ce membre n’a pas compris son rôle dans le procès. Il est entré dans la logique d’une personne qui s’engage dans une activité politique, mais de manière indépendante. C’est un élément qui n’a pas respecté la loi et n’a pas respecté son devoir de précaution et le devoir d’indépendance, et la commission a pris les mesures appropriées.
Il a conclu en transmettant le dossier “d’abandon” à la Présidence de la République, et nous attendons la nomination d’un nouveau membre en remplacement de Sami Ben Salama.
Sami bin Salama avait confirmé, ce matin, que la décision de l’autorité de le licencier était invalide. Il a allégué que plusieurs membres avaient demandé son expulsion en raison de ses idées réformistes. « Al-Nahda, la Troïka et Nidaa Tounes ont tenté de soumettre ISIS à leur volonté… Des organisations se sont infiltrées dans le corps comme l’AFS recueillant des preuves et entraînant des membres de l’ISIe… Certains profitent de cette situation et en profitent pour voyager… Le cadavre a été pénétré.
Connaissant la décision de non-lieu le concernant, Sami Ben Salama a évoqué la mauvaise foi et usé de méthodes lâches. Il a noté que le Conseil de l’Isie avait décidé de lui refuser l’accès aux bâtiments électriques. Il a expliqué que le conseil de la commission avait déposé une demande de destitution du président de la république, Qais Saeed, sur la base de fausses accusations (la liste comprenait 55 violations, selon la commission). Il a refusé de le faire. Par la suite, le conseil d’administration de l’Autorité a décidé de ne pas émettre d’avis de réunion du conseil. L’autorité a décidé, après plusieurs réunions, de constater l’existence d’une vacance au sein de son conseil et l’impossibilité pour Sami bin Salama d’assister aux réunions officielles.