La Tunisie a salué les résultats du sommet des pays voisins du Soudan

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La Tunisie a salué aujourd’hui vendredi les résultats du sommet des pays voisins du Soudan, organisé par l’Égypte hier jeudi 13 juillet 2023.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de l’immigration et des Tunisiens à l’étranger publié ce soir, la Tunisie a exprimé “son espoir que cette initiative contribue à stimuler les efforts régionaux et internationaux visant à parvenir à une solution pacifique et globale à la crise en République sœur du Soudan”.

La Tunisie a également réitéré son appel à un arrêt immédiat du conflit, afin de préserver la sécurité, la stabilité et l’unité territoriale du Soudan, ainsi que de garantir sa souveraineté et les droits de son peuple frère.

L’Égypte a accueilli hier jeudi la conférence au sommet des “pays voisins du Soudan”, au cours de laquelle il a été souligné la nécessité de respecter pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan, de ne pas intervenir dans ses affaires intérieures et de traiter le conflit en cours dans le pays comme une question intérieure.

Le sommet a également approuvé la création d’un mécanisme au niveau des ministres des Affaires étrangères qui tiendra sa première réunion au Tchad.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président érythréen Isaias Afwerki, le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra, le président du Conseil de transition tchadien Mohamed Idriss Déby, le président du Soudan du Sud Salva Kiir Mayardit, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Al-Manfi, ainsi que le Secrétaire général de la Ligue arabe et le président de la Commission de l’Union africaine ont participé au sommet.

Des combats ont éclaté entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide dans la capitale Khartoum depuis avril 2023 et se sont étendus à d’autres régions du pays, faisant selon les Nations unies plus de 1 000 morts parmi les civils et entraînant le déplacement de trois millions de personnes, dont 700 000 ont fui vers les pays voisins.