Soudan: Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU

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Les mêmes sources ont indiqué que cette session avait été demandée par six pays occidentaux, à savoir le Royaume-Uni, l'Irlande, la Norvège, les États-Unis, l'Estonie et la France.

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait tenir une réunion d’urgence à huis clos mardi après-midi sur le coup d’État au Soudan, ont indiqué lundi des diplomates à l’AFP.

Les mêmes sources ont indiqué que cette session avait été demandée par six pays occidentaux, à savoir le Royaume-Uni, l’Irlande, la Norvège, les États-Unis, l’Estonie et la France.

L’envoyé de l’ONU au Soudan, l’Allemand Volker Perthes, avait indiqué plus tôt, lors d’une conférence de presse via une liaison vidéo depuis Khartoum avec des journalistes à New York, qu’il s’attendait à ce que la nouvelle situation du Soudan soit révélée mardi au Conseil.

Il a ensuite exprimé le souhait que ses quinze membres fassent à nouveau preuve d’unité, soulignant que leurs déclarations étaient prises “assez au sérieux” depuis deux ans par les acteurs soudanais.

Des diplomates ont déclaré que les membres du conseil envisageaient de demander à leurs partenaires d’adopter une déclaration commune. Cependant, cela ne reviendrait pas à condamner le coup d’État, comme l’a fait le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, mais se limiterait à soulever l’inquiétude du Conseil de sécurité.

L’objectif est d’obtenir le soutien de tous les membres du conseil, a déclaré un diplomate à l’AFP, mais il n’était pas certain que la Russie et la Chine seraient d’accord.

Dans la journée, Moscou est sorti de la désapprobation internationale générale en jugeant que le coup d’État était une “conséquence logique d’une politique ratée” accompagnée d’une “intervention étrangère à grande échelle” ignorant le “désespoir et la situation pathétique de la plupart de la population”. .

En réponse à une question sur les réactions internationales, Volker Perthes a noté que les critiques étaient très vives de la part des Etats-Unis, de l’Europe, et bien plus des pays voisins qui craignent avant tout pour la stabilité de la région.