Attayar inquiet pour le caractère
L’Assemblée nationale d’Atyar, convoquée les 2 et 3 juillet 2022, a abouti à une position ferme contre le projet de constitution qui sera soumis au référendum du 25 juillet 2022.
Dans un communiqué de presse signé et publié par Samia Abbou, le parti a condamné le détournement des problèmes sanitaires, sociaux et économiques qui affectent le pays et l’action de l’Etat vers le projet personnel du chef de l’Etat.
Al-Attar a également déclaré son soutien inconditionnel au travail des juges. Il se dit également contre la voie “dangereuse” imposée par le président de la République et dénonce les restrictions aux libertés appliquées aux opposants au projet présidentiel.
Dans le communiqué, il est également question de risques dans le texte de la nouvelle constitution, qui remettrait en cause l’intégrité de l’Etat civil en Tunisie.
En plus de ses positions, Al-Attar parle aussi de la falsification de l’histoire, de la destruction de l’identité tunisienne en l’affaiblissant complètement (la nation) et de la normalisation constitutionnelle avec l’État sioniste.
Le parti fait également référence à la tentative de créer des milices à travers le terme « communauté de justice » utilisé dans le nouveau texte du 30 juin et aussi en supprimant la phrase « l’État est le seul capable d’utiliser la force armée ».
Il a également accusé le chef de l’Etat de porter atteinte aux principes de la république démocratique et d’usurper tous les pouvoirs en plus de violer les libertés des Tunisiens pour lesquelles beaucoup se sont battus.
Nous avons aussi écrit : « Il usurpe la place du Président de la République parce qu’il n’annonce pas les élections présidentielles.