La juge du Bureau d’audit, Fadela Karkouri, a déclaré samedi à TAP que le tribunal avait commencé à rendre ses décisions sur les crimes enregistrés lors des élections de 2019.
Elle a expliqué que les répercussions de l’épidémie et la fermeture des tribunaux ont retardé plus d’une fois l’examen de ces cas évoqués par le tribunal dans son rapport publié en 2020
qui est consacré au contrôle de la campagne électorale, des élections présidentielles et législatives pour l’année. 2019 et contrôler les sources de financement des partis politiques.
Les chambres qui relèvent du tribunal (10 centrales et 4 régionales) examinent les crimes commis lors des campagnes électorales. En fait, le tribunal classe les crimes électoraux dans son rapport en trois groupes.
Le deuxième groupe relève de la compétence de la justice financière. Elle concerne la transparence financière du processus électoral et les limites des dépenses.
Le troisième groupe relève de la juridiction judiciaire et est spécialisé dans l’examen de 30 affaires liées à la propagande politique et au financement illégal.
Al-Qarkouri a également annoncé qu’il prononcerait prochainement une décision préjudicielle contre les listes qui ont commis des infractions comptables. Des enquêtes ont été menées à cet égard et deux mois ont été accordés aux listes concernées pour se défendre.
Al-Qarkouri a conclu en soulignant la nécessité de revoir les lois relatives au processus électoral et de simplifier les procédures pour rendre le travail de la justice plus efficace.
Dans des déclarations antérieures, le juge a notamment évoqué les difficultés rencontrées par le Bureau des comptes pour communiquer avec les personnes concernées et les informer de ses décisions. Plusieurs correspondances de notifications ne parviennent pas à leurs destinataires pour cause d’inexactitude d’adresse ou de changement de domicile.