La banque centrale relève son taux directeur à 7%

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la banque centrale de tunisie

Le Conseil d’administration de la Banque Centrale de Tunisie a évoqué à la Banque Centrale de Tunisie, au cours de sa réunion tenue, les dernières évolutions économiques et financières et a décidé de relever le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie de 75 %. points à 7,0 %, ce qui représente une augmentation des facilités de dépôt et des taux de prêt marginal à 6,0 % et 8,0 %, respectivement. Cette décision entrera en vigueur le 18 mai 2022.

Par cette mesure, le conseil vise à contrer les pressions inflationnistes qui se profilent à l’horizon, à éviter d’accélérer l’inflation et d’aggraver le déséquilibre extérieur.

 

Au niveau international, les dernières informations disponibles indiquent une accélération rapide et généralisée de l’inflation dans le monde, qui contraste avec une lente reprise de la croissance mondiale, plus faible que les retombées de la crise russo-ukrainienne. Malgré la révision à la baisse de l’activité mondiale, les prix continuent d’évoluer conformément aux développements de la crise susmentionnée en raison d’une hausse quasi généralisée des prix internationaux des matières premières et de problèmes persistants dans les chaînes d’approvisionnement, qui ont conduit à des pressions inflationnistes accrues à tous les stades de la chaîne de prix. Ces pressions peuvent être de nature plus permanente que prévu.

Dans ce contexte, de nombreuses banques centrales à travers le monde se sont orientées vers un resserrement de leurs politiques monétaires.

 

Dans ce communiqué de presse, le Conseil exprime sa vive préoccupation quant aux risques à la hausse entourant la trajectoire de l’inflation, de son point de vue, et souligne l’importance de coordonner les politiques économiques pour éviter une dérive inflationniste susceptible d’accroître les vulnérabilités et de rendre difficile la reprise de l’inflation. processus. L’activité économique.

Le Conseil souligne la nécessité de procéder, dans les meilleurs délais, aux réformes structurelles nécessaires pour remettre la croissance économique sur une trajectoire ascendante afin d’assurer la stabilité macroéconomique et la soutenabilité de la dette publique.