La réponse virulente
L’homme politique et membre du Front du salut national, Rida Belhaj, a publié une loi dans laquelle il attaque le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, Sami Tahri, et l’accuse d’avoir attaqué le Front du salut et le rassemblement des citoyens contre le coup.
En sa qualité, Reda Belhadj répond aux déclarations de Sami Tahi qui accuse le Front du Salut de diviser les Tunisiens. Sami al-Tahri n’apprécie pas le fait que le front soit devenu un facteur important dans l’équation politique. Ce front est dirigé par Ahmed Najib Chebbi qui a toujours défendu l’unité des Tunisiens, la démocratie et l’indépendance de l’Union générale tunisienne du travail, avant même la naissance de Sami Tahiri. Chacun porte une part de responsabilité dans la crise actuelle, et Sami al-Tahri assume un rôle plus important dans cette crise. Sami al-Tahri et ceux qui étaient derrière eux ont cherché à se joindre au coup d’État, mais Qais Said les a rejetés.
Cette affaire intervient dans le cadre d’une réponse directe au responsable syndical. En effet, Sami Tahri a confirmé, dimanche 12 juin 2022, en marge d’une conférence à Gafsa, que l’Union générale tunisienne du travail ne soutient pas le Front du salut. La centrale syndicale a des revendications économiques et sociales. Cependant, les négociations avec le gouvernement ont été bloquées. L’UGTT n’est pas concernée par d’autres agendas. […] Le Front du Salut ne peut pas sauver la Tunisie. Cela ne fera qu’aggraver la crise en divisant les Tunisiens et en faisant pression pour un État parallèle. Nous n’acceptons pas cela, et si nous recherchions une grève politique, nous n’hésiterions pas à l’annoncer.