La Tunisie a appelé au calme entre l’Éthiopie et le Soudan.
Dans un communiqué de presse publié à cette occasion, le ministère des Affaires étrangères a indiqué suivre avec inquiétude l’escalade militaire aux frontières entre les deux pays, qui a déjà fait des victimes.
On peut également lire « La Tunisie appelle à la retenue et au calme et à une solution au problème dans le cadre du droit international et à travers les outils de l’Union africaine » dans le communiqué ministériel, qui souligne l’importance du maintien de la stabilité dans la région.
Le Soudan a accusé l’armée éthiopienne d’avoir “exécuté” sept de ses soldats et capturé un civil, promettant de répondre à cet “acte lâche”.
L’Éthiopie n’a pas immédiatement commenté les accusations. Selon un responsable militaire soudanais, les soldats ont été capturés dans une zone frontalière près de la région contestée d’Al-Fashagha.
Un conflit frontalier oppose le Soudan et l’Éthiopie, qui se disputent les terres fertiles de la vaste région d’Al-Fashaga dans l’État de Gedaref (est du Soudan), ancienne pierre d’achoppement importante entre les deux pays d’Afrique de l’Est.