Mahdi Jlassi
Le patron du Syndicat national des journalistes tunisiens, Mehdi Jelassi, a insisté sur l’importance de la date et de la symbolique du 14 janvier. Il a souligné que le 14 janvier 2011 correspond à la date de l’évasion du président Zine El Abidine Ben Ali, et a estimé que les discussions autour de la date de la célébration de la révolution tunisienne visaient à diviser les Tunisiens.
Prenant la parole le 14 janvier 2023 devant le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens, Mehdi Jelassi a confirmé qu’en 2023 les Tunisiens ont scandé les mêmes slogans qui ont émergé des manifestations qui ont eu lieu entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011, à savoir travail, liberté et dignité. Égalité, justice et fin de la discrimination. Al-Jelassi a insisté sur le droit du peuple à l’autodétermination, à la liberté d’expression et à la démocratie.
“Aujourd’hui, nous célébrons cet événement où des dizaines de personnes ont été traduites en justice en vertu de lois régressives telles que le décret exécutif n° 54. Ce décret a été appliqué aux militants politiques et sociaux, aux mouvements sociaux, aux journalistes, aux avocats et aux blogueurs. Tout le monde est menacé d’arrestation !” Comment le pays s’est transformé en une grande prison et nous étions tous en liberté sous caution !”, a-t-il ajouté.
Mehdi Jelassi a souligné que les Tunisiens continueront à défendre les objectifs de la révolution. Personne, selon lui, pas même le président de la République Kais Saied, ne peut contrôler la révolution du 14 janvier. Il a souligné que l’autorité en place accaparait le pouvoir et confisquait la démocratie et la liberté d’expression. Il a estimé que la Tunisie traverse une période d’injustice et d’impunité.