La Commission de Venise a été créée en mai 1990, immédiatement après la chute du mur de Berlin, par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe et « grâce à la persévérance du distingué juriste italien Antonio La Pergola », la secrétaire du Comité Simona Granata-Menghini affirme dans son livre : « La Commission de Venise du Conseil de l’Europe : Méthodes et perspectives d’assistance constitutionnelle en Europe.
Elle est née avant tout de “la nécessité d’aider les pays de l’ex-bloc soviétique à préparer des constitutions démocratiques. La Commission de Venise a été une aubaine”, ajoute Mme Mengini.
En 1992, après avoir prouvé avec succès son utilité et rallié davantage d’États à sa cause, la commission est devenue permanente et en 2002 est devenue un accord élargi. Cette expansion a continué de croître. La Commission compte à ce jour 61 membres (le Conseil de l’Europe en compte 47) et couvre quatre continents.
« Dans le domaine des garanties du droit au service de la démocratie, les objectifs juridiques de la Commission de Venise sont d’améliorer la compréhension des systèmes juridiques des États participants, et notamment en vue de rapprocher ces systèmes », a écrit la secrétaire de la Commission Simona Granata-Menghini et ajoutant : « La Commission de Venise étant un organe consultatif juridique indépendant, elle ne peut se prononcer sur les pays mentionnés Les demandes doivent émaner des institutions des pays concernés (la Commission ne peut accepter demandes des partis politiques), des organes judiciaires du Conseil de l’Europe ou d’une organisation ou instance internationale impliquée dans les travaux de la Commission (pour aujourd’hui : l’OSCE et l’Union européenne). Lorsqu’une demande d’avis émane d’un pays qui n’est pas membre de la Commission, elle doit être déclarée par le Comité des Ministres et le pays concerné doit, en principe, en supporter les frais.
Pour le Secrétaire de la Commission de Venise : “Lorsqu’une demande d’avis concerne la législation d’un autre Etat, si ce dernier n’est pas d’accord, elle doit être déléguée par le Comité des Ministres. Cette règle a été introduite après la saisine de la Commission par la Roumanie en 2001 sur la loi hongroise controversée sur les étrangers d’origine. Stream “.