UAE
Les Émirats arabes unis envisagent l’extradition de deux membres recherchés de la famille Gupta vers l’Afrique du Sud, où ils font face à des accusations de pillage de milliards de dollars à l’État.
Le ministère sud-africain de la Justice a déclaré lundi dans un communiqué que Rajesh et Atul Gupta avaient été arrêtés par les forces de l’ordre des Émirats arabes unis et que des discussions étaient en cours sur la voie à suivre. Depuis que le crime présumé a eu lieu en Afrique du Sud, les autorités du pays du Golfe envisagent de remettre les deux frères, selon des personnes proches du dossier. Ils ont déclaré qu’aucune décision n’avait encore été prise et qu’ils ont refusé de révéler leur identité car ils ne sont pas autorisés à parler aux médias.
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Une enquête criminelle sur la corruption du gouvernement s’étendant sur plus de trois ans a révélé les liens étroits entre les deux frères et l’ancien président Jacob Zuma, plusieurs témoins affirmant qu’ils travaillaient ensemble pour soutirer de l’argent aux entreprises de transport public, d’énergie et d’armement et avaient pris une décision commune. qu’à la Chambre des représentants. Le gouvernement a déclaré qu’au moins 500 milliards de rands (32 milliards de dollars) avaient été volés pendant les neuf années de règne de Zuma.
Les arrestations surviennent un an après que les Émirats arabes unis ont ratifié un traité d’extradition avec l’Afrique du Sud. L’administration du président Cyril Ramaphosa a demandé pour la première fois aux autorités émiraties d’extrader des membres de la famille Gupta en 2018, et les États-Unis leur ont imposé des restrictions allant de l’interdiction de visa au gel des avoirs l’année prochaine. Le Royaume-Uni a emboîté le pas l’année dernière et Interpol a placé les deux frères sur une liste de personnes recherchées en février.
Les Émirats arabes unis sont sous pression pour en faire plus sur le suivi de l’argent entrant dans le pays. Le Groupe d’action financière, une organisation basée à Paris et créée par le Groupe des Sept pour lutter contre le blanchiment d’argent, a placé les EAU le 4 mars sur une “liste grise” des juridictions qui ne font pas assez pour détecter l’argent illicite.