La liberté de la presse
Avec 17 journalistes traduits en justice, plus de 100 violations du droit d’accès à l’information, 27 agressions physiques, 16 incitations à la haine, 12 détentions arbitraires, et plus de 60 agressions par la police, 2021 a été une année noire pour les journalistes tunisiens.
A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, mardi 3 mai 2022, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) est monté au créneau en diffusant un spot choc composé de témoignages de journalistes racontant leur sort face aux autorités. Qui ne les laisse pas faire leur travail.
Le spot publié par le Snjt mardi contient également des allusions au rapport annuel qui retrace les problèmes rencontrés par les journalistes en 2021. “C’est l’année la plus difficile pour les journalistes en cinq ans”, comme nous l’avons noté dans le rapport.
“La liberté de la presse est en danger imminent”, ont déclaré des journalistes tunisiens à des journalistes tunisiens le 3 mai.
Les orateurs ont également précisé dans leurs déclarations que les journalistes ne renonceraient pas à leurs droits, quel qu’en soit le prix.