Hossam Hamy : Les partis politiques ne contrôlent plus leurs candidats

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Houssem Hammi

Houssem Hammi

Le coordinateur du Rassemblement Al-Samoud, Hossam Hamy, a commenté, mardi 27 septembre 2022, l’actualité politique. Invité de Myriam Belkadhi à la Matinale de Shems FM, il a critiqué la nouvelle loi électorale qui a mis en lumière les failles du vote unique.

Revenant sur le communiqué de presse publié par le groupe en réponse à la nouvelle loi électorale promulguée par le président Kais Saied, trois mois avant les élections législatives anticipées, il a souligné que ce texte pourrait créer une nouvelle forme de népotisme. M. Hami faisait référence aux critères d’éligibilité pour se présenter aux élections. En ce sens, a-t-il dit, le soin que les citoyens accordent à leurs représentants à l’avenir peut devenir une monnaie d’échange pour obtenir des avantages. Il a également indiqué que cela renforcerait l’esprit tribal et la masculinité, notant que la nouvelle loi électorale ne consacre pas le principe de la parité, et générerait ainsi un parlement avec une majorité d’hommes.

S’agissant de la participation des partis politiques aux élections législatives, le coordinateur du Rassemblement Al-Samoud, à l’instar d’autres hommes politiques, a estimé que la loi électorale établie par le Président de la République excluait ces composantes de la scène politique. Il a dénoncé, dans le même contexte, la position de la Haute Commission électorale indépendante (ISIE) de veiller à ce que les partis politiques soient à la merci de cela. Il a expliqué que les partis ne contrôlent plus leurs candidats en raison du modèle de vote approuvé. Pas mon nom. “Ce qui se passe en Tunisie est complètement absurde. On ne peut plus parler de transition démocratique. Il y a des contradictions et des contradictions collectivement.”

Evoquant la question du Conseil des régions et des régions que le chef de l’Etat veut former, Hossam Hamy a indiqué que cette entité pourrait devenir un concurrent du Parlement si ses membres sont choisis dans le même groupe électoral. La philosophie de Qais Saeed est claire. Un président fort contrôle absolument tout face à un peuple qui ne se concentre que sur ses intérêts nationaux », a-t-il déclaré, mettant en garde contre le danger que représente ce modèle de gouvernance.