Au total, 113 membres du Parti Inanda, dont un certain nombre de dirigeants, ont annoncé leur démission collective dans un communiqué publié le samedi matin 25 septembre 2021. La démission intervient au lendemain de la réunion du Conseil de la Choura.
Les démissionnaires ont expliqué leur geste d’assumer la responsabilité de leur échec à réformer leur parti. Ils ont dénoncé l’absence de démocratie au sein du mouvement et la centralisation des décisions au sein du cercle restreint de Rashid Ghannouchi.
Les signataires, dont Samir Delou, Abdellatif Makki, Jamila Ksiksi et Mohamed Ben Salem, estiment qu’Ennahda est responsable de la détérioration de la situation en Tunisie qui a conduit au “coup” mené par Kais Saied.
Samir Dilo, l’un des signataires, a déclaré dans une déclaration à Jawhara FM que plusieurs raisons et accumulations ont conduit à cette décision. Parmi les deux principales raisons, “nous n’avons pas réussi à nous réformer, et ce n’est pas un secret, et notre prise de conscience qu’il n’y a plus de possibilité de réforme en raison du rejet de toute tentative du chef du parti Rached Ghannouchi et de ses proches”.
La deuxième raison, explique Samir Dilo, est la situation dans laquelle se trouve désormais le parti. « L’état d’isolement dans lequel se trouve désormais Inanda ne lui permet plus de participer à une action commune de lutte contre l’illégalité constitutionnelle et le coup d’État du 22 septembre. En raison de sa politique parlementaire, il (Ennahda, ndlr) a expulsé tous ses amis. . “